Le tripalium, c’était un instrument de torture utilisé par les romains pour punir les esclaves rebelles et c’est aujourd’hui devenu la racine du mot « travail ». Mais pourquoi, 2 000 ans après, cette description semble toujours correspondre à ce que vivent certains salariés ?

Je m’appelle Christian Esse et je suis manager commercial. Dans ce podcast, j’invite des personnes inspirantes qui ont vécu une belle aventure comme salariés. Elles partagent leurs parcours et ce qu’elles en ont appris, pour vous permettre de trouver et de construire la vie professionnelle à laquelle vous aspirez.

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Bonne écoute !


— Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Fabian Patry. Il est actuellement étudiant en école de commerce. Il a décidé de faire un semestre à l’étranger à Oslo. Et à côté de ça, il est formateur en prospection et en closing. Ça nous fait énormément de sujets à aborder, ça nous fait de belles discussions en perspective et j’ai hâte que tu puisses nous partager tout ça.

— Ben écoute, moi, aussi. Merci beaucoup pour l’invitation, Christian. J’ai hâte de partager tout ça. Puis c’est vrai qu’en ce moment, j’ai pas mal de temps aussi pour développer un petit peu tous ces côtés-là, donc mon activité entrepreneuriale. En même temps, depuis que je suis à Oslo, j’ai le temps de la développer vraiment. Et voilà, ça fait six mois que je suis à Oslo et que j’ai l’opportunité d’apprendre aussi un petit peu la langue, de découvrir la culture grâce à mon école de commerce qui, au second semestre, nous permet de partir à l’étranger pendant six mois. Donc c’est vrai que pendant ces six mois, j’en ai profité pour développer mon activité entrepreneuriale et ça fonctionne plutôt bien pour l’instant.

Son école de commerce

— Bah, c’est génial. On pourra y revenir tout à l’heure. Justement, tu parlais de ton école de commerce. La première question que j’ai envie de te poser, c’est : qu’est-ce qu’on apprend concrètement en école de commerce ?

— Ça, c’est une très bonne question. Bah, écoute, je suis à deux doigts de te répondre : « Je sais pas. » mais bon, on va essayer de faire un petit effort quand même. Non, c’est vrai qu’en école de commerce, voilà, il y en a beaucoup qui pensent aussi que c’est que du bullshit, que tu apprends pas grand-chose, que c’est surtout : tu payes pour ton réseau, etc. Après, attention, ça dépend aussi des écoles de commerce. Il faut savoir que j’ai fait prépa avant de rentrer en école, donc je visais quand même une grosse école.

—Ok.

— Même si, au final, j’ai pas forcément eu ce que je voulais, mais du coup je suis à Rennes School Business qui est une très bonne école et qui a la particularité de donner des cours en anglais. Donc ça, c’est très, très prometteur pour la suite parce que, du coup, tu développes ton niveau d’anglais et globalement ce que tu apprends, c’est du management, c’est… c’est du commerce, c’est de la vente, c’est de la négociation, c’est du marketing. T’apprends un petit peu tout, en fait, hein. C’est aussi un peu le cursus général. Quand on… quand on sort du lycée, c’est que c’est un peu l’école qui t’offre le plus de possibilités, le plus d’opportunités à la sortie. Donc voilà, même si t’apprends pas non plus forcément énormément à l’intérieur, t’as quand même accès à un réseau. Et c’est vrai que c’est aussi le côté positif des écoles de commerce.

— C’est vrai que le réseau, c’est quelque chose qui est souvent vanté pour certains. Même l’incubateur interne pour ceux qui veulent lancer leurs projets, donc l’accès à des financeurs, etc. Pour toi, c’est vraiment quelque chose qui te semble très important ?

— Ouais, c’est important. Après, moi, j’ai pas vraiment bénéficié de tout ça, parce que j’ai lancé mon activité entrepreneuriale à côté, j’ai pas du tout développé mon projet au sein de mon école, je sais qu’il y en a qui le font. Bah, d’ailleurs, je t’en parle maintenant, mais du coup je vais faire un stage pendant six mois l’année prochaine de janvier à juin avec Golfiller qui, du coup, est une start up qui ramasse des balles de golf dans les lacs et qui les revend. Et eux, je sais qu’ils se sont servis de l’incubateur de leur école, justement, pour développer leur projet. Et depuis 2021, bah, voilà, ils cartonnent et c’est une vraie start-up. Donc il y a des écoles qui permettent vraiment de développer des projets en matière d’entrepreneuriat et je sais que mon école aussi le fait, mais c’est vrai que je me suis pas du tout renseigné et… et c’est vrai que c’est un sujet qui pourrait être intéressant pour moi même si, à proprement parler, j’ai pas vraiment un projet à développer. C’est-à-dire que je ne crée pas un nouveau produit ou un nouveau service, c’est simplement, voilà, je suis un peu en freelance, en fait, donc ce n’est pas vraiment… Je n’ai pas besoin de financement, on va dire, pour monter mon activité entrepreneuriale pour l’instant.

— Oui, ça, c’est sûr. T’es pas en recherche d’un tour de table.

— C’est ça !

— Et justement, on parlait un peu de tous les sujets que tu peux apprendre en école de commerce. Est-ce que t’as un cours, toi, qui t’a particulièrement marqué ?

— Ouais. Alors moi, en première année, du coup, j’ai choisi le track entrepreneuriat parce que ça fait partie de mes valeurs, c’est quelque chose qui m’intéresse énormément et c’est d’ailleurs là-dedans que j’aimerais entreprendre plus tard. Donc c’est… Toutes les matières, en fait, étaient axées vers l’environnement, que ce soit le marketing, le commerce, etc. Donc tu voyais un petit peu les limites aussi liées à l’environnement dans chaque matière. Et ça, ça m’a vraiment intéressé sur la première année. Et dans ma deuxième année, du coup, au premier semestre, j’ai choisi le track entrepreneuriat, parce que j’étais un peu dedans. Voilà, je sais que je veux faire ça depuis très longtemps, depuis toujours. Donc j’ai choisi ce track-là et c’est pareil, on avait beaucoup de… Bah, d’ailleurs, ce qui manquait un petit peu, c’est plus les interventions de vrais entrepreneurs. Tu vois, on avait des cours sur la théorie, sur comment gérer tout seul, etc., mais il n’y avait pas vraiment d’interventions d’autres entrepreneurs ou de retours d’expérience. C’est un peu ça qui m’a manqué. Mais voilà.