Le tripalium, c’était un instrument de torture utilisé par les romains pour punir les esclaves rebelles et c’est aujourd’hui devenu la racine du mot « travail ». Mais pourquoi, 2 000 ans après, cette description semble toujours correspondre à ce que vivent certains salariés ?
Je m’appelle Christian Esse et je suis manager commercial. Dans ce podcast, j’invite des personnes inspirantes qui ont vécu une belle aventure comme salariés. Elles partagent leurs parcours et ce qu’elles en ont appris, pour vous permettre de trouver et de construire la vie professionnelle à laquelle vous aspirez.
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Bonne écoute !
Aujourd’hui, pour ce premier épisode de Happy Tripalium, j’ai le plaisir de recevoir Aurélie. Elle travaille depuis plus de 13 ans dans le monde des start-up et, dans sa dernière entreprise, spécialisée dans la formation par la réalité virtuelle, elle a gravi les échelons jusqu’à devenir directrice générale.
Dans cet épisode, elle partage sa vision du monde start-up, de l’entreprise, de l’étranger, de la place des diplômes en France et les clés qui, selon elle, permettent réellement de se construire une carrière intéressante et une vie professionnelle épanouie.
J’ai pris beaucoup de plaisir à l’enregistrer et j’espère que vous prendrez également beaucoup de plaisir à l’écouter.
— Merci, Aurélie, de participer à cette grande première du podcast, ça me fait super plaisir que tu sois ma première invitée.
— Waouh ! Avec grand plaisir !
— (Rires). Il faut bien une première à tout ! La première chose que j’ai envie de te demander, en regardant un peu ton parcours, tu as commencé par des études commerciales… Est-ce que tu peux en parler rapidement ?
— Alors, oui tout à fait, j’ai fait un BTS commerce international que j’ai poursuivi avec une école de commerce. Je fais partie des gens qui ont eu la chance de savoir très tôt ce qu’ils voulaient faire et, moi, c’était clairement le commerce international ; donc j’ai fait deux ans en BTS et j’ai enchaîné, comme je te l’ai dit, sur une école de commerce, où j’ai pu, comme j’étais en alternance, rentrer vraiment dans le concret. C’était ce qui m’intéressait de vraiment découvrir le terrain.
— Et qu’est-ce qui t’a motivé à faire une école de commerce plus que d’autres études ?
— Oui, c’est vrai, c’est intéressant. Alors moi, à la base, comme je te dis, j’ai fait un an aux États-Unis en tant que jeune fille au pair, où on m’a donné de très mauvaises habitudes par rapport à la France puisqu’aux États-Unis on est vraiment embauché sur des compétences.
Et en fait, j’avais été rapidement remarquée à plusieurs reprises dans des événements sociaux pour devenir commerciale. Là-bas, on peut vraiment prendre du galon très facilement ; et je suis revenue en France en me disant : « Je vais faire un BTS commerce international, ça s’arrête là, et le monde du travail s’offrira à moi ».
Et en France, ce n’est pas du tout cela, il faut quand même montrer un petit peu patte blanche donc j’ai été obligée entre guillemets, de… le deal, c’est d’avoir un bac+5 pour avoir accès au poste que je voulais qui était dans le commercial export.
Et pourquoi école de commerce plutôt que par exemple la fac ? Moi, c’est très important d’aller, comme je te l’ai dit, dans le concret et je m’étais dit qu’il n’y avait rien de mieux que d’être directement dans l’entreprise pour me familiariser de suite avec ce métier.